"Barbara, créatrice de Soft Gallery, Jan son mari et leurs deux enfants Siggi l’aîné et Nola la seconde, ont trouvé leur havre de confort et de paix dans leur Danemark natal. "










A dix minutes du centre de Copenhague et à quinze minutes de la mer, Barbara et sa famille ont décidé de se poser au milieu de la carte du bonheur. Après dix ans passés à Londres, dans le quartier de Notting Hill, le jeune femme et son mari Jan, photographe et réalisateur, ont eu envie de se rapprocher de leur famille. Un retour aux sources qui apporte avec lui une vie plus simple pour les enfants, une vie proche de la nature mais éloignée du stress du travail.
Créatrice et styliste de la marque Soft Galery avec sa partenaire Tine Holt Moller, Barbara dessine depuis cinq ans des vêtements inspirés, elle compose à chaque une galerie d’art prête à porter. « Il ne se passe pas une journée sans imaginer des couleurs, des matières, des concepts, des émotions pour Soft Gallery et je suis convaincue que toutes ces pensées influence ma façon de vivre dans ma maison de la décorer. Notamment pour les chambre de Nola et Siggi. »
C’est à Frederiksberg City, il y a six ans, que Barbara et Jan ont trouvé la maison idéale : après l’expérience londonienne, le couple ne voulait pas se couper totalement de l’énergie de la ville, de ses habitants, des boutiques et des petits cafés du coin… « Ici nous avons trouvé notre maison de famille idéale. Nous sommes entourés de commerces et de restaurants mais protégés par notre jardin qui regorge de fleurs et de fruits. Un véritable oasis urbain. »
Pour donner à cette typique maison des années 70 un nouveau jour, Jan et Barbara ont décidé d’abattre les cloisons et de laisser entrer le jour. La grande pièce à vivre, constitué d’un seul espace est baignée de clarté grâce aux grandes fenêtres et aux portes coulissantes qui ouvrent sur le jardin. « En revanche nous n’avons pas touché au parquet et au jardin, mais c’est en projet. »
Barbara, issue d’une famille d’architecte, a su tirer le meilleur de son intérieur. Des souvenirs de vacances colorés viennent rehausser le décor minimaliste habillé de blanc et de lumière. « J’aime les contrastes, aussi bien à la maison que dans mon travail et dans la vie en général. C’est notre façon à nous de nous sentir à la maison, entourés de ces meubles et de ces objets qui tous racontent une histoire. » Celle d’un tabouret Charlotte Perriand acheté lors d’une promenade romantique à Paris ou d’une étonnante lampe de geisha dénichée dans une brocante à New-York. Mais plus que tout, la maîtresse des lieux tient à cette « X-chair » dessinée par son cher grand-père Peter Hvidt, une pièce à la valeur sentimentale inestimable offerte par sa grand-mère à la naissance de leur fils. Une chaise qui tout naturellement trouvé sa place dans cette maison de famille au charme si contemporain.

Aude Bunetel / Photos : Louise Desrosiers